Tout d’abord, ce qui est important pour l’enfant c’est de savoir nommer l’émotion qui l’anime (joie,
tristesse, colère, peur, dégoût, amour etc)
Pour cela, dès le plus jeune âge (5/6 ans) les enfants peuvent s’entraîner à identifier les émotions qu’ils
ressentent.
Le sophrologue peut aider l’enfant à poser des mots et de cette façon l’aider à extérioriser.
Poser des mots est souvent le premier acte.
Cependant, si les mots ne sortent pas, le dessin, la danse, la création peuvent être de précieux outils pour
le sophrologue sur le plan professionnel et pour l’enfant sur le plan psychique.
Ressentir et exprimer ses émotions dans son corps et dans sa tête aident à exister et à se réconcilier avec
soi.
De cette façon, l’enfant s’aperçoit que l’on vit tous avec ses émotions et qu’elles sont là pour aider à
grandir (même si parfois elles sont désagréables).
Les accueillir, les ressentir et les comprendre font partie d’un apprentissage.
Le monde des émotions est très vaste, on peut s’y perdre parfois et si un enfant a besoin d’aide pour s’y
retrouver, le sophrologue l’accompagnera à se recentrer, à s’accepter, à avoir confiance en ce qu’il ressent.
L’enfant peut ensuite cheminer en toute confiance et autonomie grâce à sa boîte à outils (respirations,
gestes, paroles, visualisations positives, dessins, mouvements conscients, etc) qu’il aura intégré et qu’il
saura ressortir au moment où il en a besoin.
Ainsi, le cerveau de l’enfant acquerra de la maturité en intégrant qu’il est est tout à fait normal de
ressentir ces émotions et pourra même en faire des alliés pour mieux avancer dans la vie en affinant ses
ressentis.
S’il y a débordement émotionnel, le sophrologue accompagnera l’enfant, l’aidera à comprendre ce qui se
passe en lui et lui donnera des outils pour s’aimer et s’accepter.
Mathilde Trantoul.
